
Chauffer un bien professionnel et privé
Vous envisagez de transformer une habitation en un bien à usage tant privé que professionnel ? Le témoignage de cette propriétaire devrait vous intéresser. Grâce à plusieurs choix malins de son chauffagiste, elle a réussi à faire chuter sa consommation. Ou comment chauffer un bien professionnel et privé de manière intelligente.
Scinder privé et professionnel
Habitant à l’arrière du bâtiment, la propriétaire souhaitait scinder l’installation de chauffage des espaces privés et des espaces professionnels.
« Mieux vaut être prévoyant et anticiper une éventuelle vente ou location de la partie professionnelle une fois l’âge de la pension atteint », dit-elle. « Je voulais également une installation la plus performante possible sur le plan énergétique, d’où le choix pour une chaudière à condensation et une régulation climatique. »
Deux petites chaudières au lieu d’une grosse
Etant donné que la propriétaire souhaitait scinder à terme le privé et le professionnel, l’installateur a proposé de remplacer l’ancienne chaudière de 90 kW par deux chaudières à condensation d’une puissance de 29 kW. Un bon plan pour chauffer un bien professionnel et privé.
Selon les calculs de l’installateur, une diminution d’un tiers de la puissance, au minimum, générera un rendement annuel plus élevé et une économie d’au moins 30% !
Les gens ont souvent tendance à vouloir régler eux-mêmes les vannes alors qu’une installation paramétrée dans les règles de l’art offre la meilleure garantie de rendement. Surtout à l’entre-saison. « Fort heureusement, cette cliente a été très à l’écoute de nos conseils et a suivi nos recommandations », ajoute l’installateur.
Chauffer un bien professionnel par le sol ou pas ?
Au stade préparatoire du projet, l’option du chauffage par le sol avait été envisagée. Cependant, l’occupation des locaux imposait de configurer différentes zones avec des températures de confort variables : salle d’attente, couloirs, bureau, cabinets de kiné…
Pour conserver un maximum de flexibilité et offrir un confort optimal aux patients, le projet de chauffage par le sol a été abandonné au profit de radiateurs. Toutes les canalisations et tous les radiateurs ont été remplacés.
Rester au mazout
En raison de l’ampleur des travaux de rénovation, la propriétaire a fait appel à un architecte. Sans véritable raison, ce dernier a tenté de l’inciter à abandonner le mazout au profit du gaz naturel, ce qu’elle a refusé.
« Bien que mon installation de chauffage fût en fin de vie, je n’avais nullement envie de changer d’énergie », dit-elle. « Le chauffage au mazout m’a toujours donné satisfaction. Je ne voyais donc pas de raison de quitter cette énergie puisque la rénovation de l’installation de chauffage me garantissait de pouvoir me chauffer de façon fiable et économe. J’ai donc conservé le mazout, d’autant que l’architecte n’a pu me prouver que son choix était meilleur ou plus intéressant. »
Montage dans les règles de l’art
D’un point de vue technique, l’installation de chauffage a été montée en type C, ce qui signifie notamment qu’il n’est pas nécessaire de ventiler la chaufferie. Par ailleurs, cette configuration permet aussi de réchauffer quelque peu l’air qui entre dans l’installation et donc de gagner quelques points en rendement.

Le conseil d’Informazout
De plus en plus de chaudières (comme celles installées chez cette cliente) sont équipées d’un module de communication qui permet à l’installateur d’accéder à distance aux données de la chaudière. La chaudière connectée est une évolution logique synonyme de gain de temps et d’efficacité lors des missions de dépannage. Grâce à l’indication du code d’erreur de la chaudière, l’installateur peut en effet évaluer le type d’intervention et de matériel nécessaire avant même de se déplacer. Une option intéressante pour vous dépanner encore plus rapidement.